منتديات صنابي نت
منتديات صنابي نت
منتديات صنابي نت
هل تريد التفاعل مع هذه المساهمة؟ كل ما عليك هو إنشاء حساب جديد ببضع خطوات أو تسجيل الدخول للمتابعة.

منتديات صنابي نت


 
الرئيسيةالبوابةأحدث الصورالتسجيلدخول

 

 PERSONNAGES du roman de balzag

اذهب الى الأسفل 
2 مشترك
كاتب الموضوعرسالة
mohamedsanabi
ويسام جد جد متميز
ويسام جد جد متميز
mohamedsanabi


ذكر عدد الرسائل : 1565
العمر : 36
هوايتك : التعديل على الصور
جنسيتك : مغربي حر
نقاط : 6400
تاريخ التسجيل : 23/05/2007

PERSONNAGES   du  roman de balzag Empty
مُساهمةموضوع: PERSONNAGES du roman de balzag   PERSONNAGES   du  roman de balzag Icon_minitime2008-02-19, 12:08

PERSONNAGES







Dans la
première édition en librairie du Père Goriot (mars 1835), on compte vingt-trois personnages reparaissants. Balzac
enrichit si bien sa technique au fil de la publication de ses oeuvres
nouvelles et des rééditions de ses oeuvres anciennes que, au
total, quarante-huit acteurs de La Comédie humaine reparaissent dans Le Père Goriot
(voir la liste ci-jointe). Ce nombre extrêmement élevé en
fait, pour le philosophe Alain, un de ces « carrefours où les
personnages de La Comédie hu­maine se
rencontrent, se saluent, et passent. De là vient qu'au lieu d'être
dans un roman, on est dans dix » (Avec Balzac,
Gallimard, 1937 [1935], p. 191); ou pour le romancier François Mauriac,
« un rond-point. De là partent les grandes avenues qu'il [Balzac]
a tracées dans sa forêt d'hommes » (Le Romancier et ses
personnages, Presses Pocket, « Agora », 1990, p. 50-51).



Les principaux
protagonistes du Père Goriot
sont les person­nages qui, dans La Comédie humaine, reparaissent le plus souvent : le baron Nucingen (trente-deux romans);
Horace Bianchon, le médecin des grands personnages de La
Comédie humaine (vingt-neuf romans); Henri
de Marsay, futur premier ministre (vingt-neuf romans); Eugène de
Rastignac (vingt-six romans). Vautrin, lui, est le héros dominant
plusieurs oeuvres de Balzac -- ceci est une rareté qui vaut
d'être soulignée : Le Père Goriot, Illusions perdues et Splendeurs et
misères des courtisanes constituent, en effet, la
trilogie centrale de l'oeuvre balzacienne.


Comment comprendre
l'âpreté au gain d'Anastasie de Restaud, et son incapacité
à venir au chevet de son père? Gobseck nous donne l'explication nécessaire. Comment entendre la perfidie
des paroles de la duchesse de Langeais rendant visite à la vicomtesse de
Beauséant? Son amertume nous est révélée par la
menace qui pèse sur son amour : voir La Duchesse de Langeais. Comment connaître la trouble origine de la fortune de Taillefer? L'Auberge
rouge dévoile ce secret, et dit ce que devient
Victorine reconnue par son père. Veut-on savoir comment s'occupe la
vicomtesse de Beauséant après avoir quitté Paris? Il faut
lire La Femme abandonnée. C'est ainsi que Le
Père Goriot estompe ses frontières, reporte
ses dénouements, sursoit à ses conclusions, ajourne
l'accomplissement du destin de ses personnages (hormis celui de Goriot), qui
poursuivent de roman en roman leur chemin.


En outre, de
nombreux personnages secondaires appartiennent comme le marquis de Ronquerolles
et Maxime de Trailles, au personnel régulier de La Comédie
humaine. Ils ouvrent dans La Comédie humaine de larges routes : la marquise d'Espard mène à L'Interdiction, la marquise Julie d'Aiglemont à La Femme de trente ans, la marquise de Listomère à Étude de femme, la comtesse de Kergarouët au Bal de Sceaux, madame de Lanty à Sarrasine,
lady Brandon à La Grenadière,
la duchesse Diane de Maufrigneuse au Cabinet des Antiques et aux Secrets de la princesse de Cadignan,
le comte et la comtesse Restaud à Gobseck
(où Derville raconte le dénouement de leur affaire), Gobseck, la
duchesse de Langeais et madame Firmiani aux romans qui portent leurs noms, les
frères Vandenesse au Lys dans la vallée et à Une fille d'Eve (Félix) et
à La Femme de trente ans (Charles), le
banquier Taillefer à L'Auberge rouge et
à La Peau de cha­grin, Berthe de
Rochefide et le marquis d'Ajuda-Pinto à Béatrix, la comtesse Ferraud et Derville au Colonel Chabert, le comte de Sérisy à Un début dans la vie, le baron Auguste de Maulincour à Ferragus, Gondureau, sous le nom de Bibi-Lupin, à Splendeurs et
misères des courtisanes, la baronne Delphine de
Nucingen à La Maison Nucingen
(et à seize autres débouchés).


A l'inverse, des
personnages disparaissent. Ayant eu l'idée de faire de Eugène de
Rastignac, personnage secondaire de La Peau de cha­grin, le héros du Père Goriot
qu'il est en train de rédiger, Balzac renvoie chez les morts «
Eugène de Massiac » (au feuillet 43 de son manuscrit). Par un
mouvement inverse, il exportera du Père Goriot vers La Peau de chagrin, Horace Bianchon, et
condamnera Prosper, un médecin sans nom de famille, aux limbes des
éditions de La Peau de chagrin
antérieures au Père Goriot
(Bianchon fait sa première apparition dans La Peau de chagrin dans la réédition de ce roman en 1838). Ainsi
Frédéric Mauricey prend son chapeau et quitte L'Auberge rouge en 1837 pour faire place à Frédéric Taillefer, dans Le
Père Goriot le père de Victorine. Ainsi,
Rastignac, très reparaissant dans La Comédie humaine, nous l'avons dit, chasse un « M. de Saluces » du Bal de
Sceaux, un « Ernest » de L'Interdiction, un « Ernest de M... » de Étude de femme, etc.


– Liste des 48 personnages reparaissants du Père
Goriot :


marquise Julie
d'Aiglemont ; marquis Miguel d'Ajuda-Pinto ; vicomtesse de
Beauséant ; vicomte de Beauséant ; Horace
Bianchon ; Lady Brandon ; duchesse de Carigliano ; Derville ;
marquise d'Espard ; comtesse Ferraud ; Fil-de-Soie ; madame
Firmiani ; colonel Franchessini ; princesse Galathionne ;
Gobseck ; Gondureau ; Goriot ; famille Grandlieu ; Jacques
(valet de chambre) ; comtesse de Kergarouët ; duchesse de
Langeais ; madame de Lanty ; marquise de Listomère ;
Henri de Marsay ; duchesse Diane de Maufrigneuse ; baron Auguste de
Maulincour ;Maurice (serviteur) ; ma­demoiselle Michonneau ;
marquis de Montriveau ; baron de Nucingen ; Delphine de
Nucingen ; Poiret ; baron et baronne de Rastignac (parents
d'Eugène) ; Eugène de Rastignac ; Laure de Rastignac
(soeur d'Eugène) ; monseigneur Gabriel de Rastignac
(frère d'Eugène) ; comte de Restaud ; Anastasie de
Restaud ; Berthe de Rochefide ; marquis de Ronquerolles ;
comtesse de Sérisy ; comte de Sérisy ;
Jean-Frédéric ; Taillefer ; Victorine Taillefer ;
Thérèse (femme de chambre) ; comte Maxime de Trailles ;
famille Vandenesse ; Vautrin.


De ce paysage
onomastique, retenons quelques figures, qui crèvent la page, et
prennent chair et sens dans ce roman, trop riche, où trois
« monstres sacrés » paraissent se disputer le
premier rôle, Goriot, Rastignac et Vautrin (alias Jacques Collin).





– Jacques
COLLIN : il a 40 ans en 1819. Il a fait de bonnes études chez les
oratoriens, avant d'être envoyé au bagne pour un crime de
faux dont il se laisse accuser pour sauver un très beau jeune homme. Sa
vie bascule, il devient Trompe-la-mort, trésorier des bagnes et exerce
son activité depuis la pension Vauquer, sous le nom de Vautrin.
C'est Lucien et non Rastignac qui lui appartiendra (Illusions perdues et Splendeurs et misères des courtisanes). Sa réapparition en Carlos de Herrera sera spectaculaire.


– Jean-Joachim
GORIOT : il a près de
70 ans en 1819. Il a fait partie des « accapareurs »
pendant la Révolution, et fait fortune en spéculant sur les
farines. Retiré à la Maison Vauquer, il devient « le
père Goriot » et, pour le narrateur, « le Christ
de la paternité ». Divers personnages en conservent,
ailleurs, le souvenir.



Eugène-Louis de RASTIGNAC : né à Rastignac, dans la
Charente, la même année que Balzac, en 1799. Son parcours dans La
Comédie humaine au-delà du Père Goriot ne va pas sans quelques
difficultés d'identité. On peut néanmoins le suivre
jusqu'en 1845 : il aura fait carrière (de manière
foudroyante dans Le Député d'Arcis) et finira, dans Les Comédiens sans le savoir, pair de France et ministre de la Justice, avec 300 000 livres
de rente.


– Mme
VAUQUER : bien sûr, née de
« Conflans » ; on ne saura jamais s'il
s'agit d'une filiation ou d'une origine. Madame
Vauquer a deux âges : le sien (une cinquantaine
d'années) et celui qu'elle accepte, bien moindre... Mais la
maison « Pension des deux sexes et autres » est elle
aussi, comme on dit, un « personnage » !
الرجوع الى أعلى الصفحة اذهب الى الأسفل
skizo

skizo


ذكر عدد الرسائل : 2
العمر : 34
هوايتك : electronique
جنسيتك : marocain
نقاط : 5922
تاريخ التسجيل : 06/09/2008

PERSONNAGES   du  roman de balzag Empty
مُساهمةموضوع: رد: PERSONNAGES du roman de balzag   PERSONNAGES   du  roman de balzag Icon_minitime2008-09-06, 06:37

عمل جيد واصل
الرجوع الى أعلى الصفحة اذهب الى الأسفل
 
PERSONNAGES du roman de balzag
الرجوع الى أعلى الصفحة 
صفحة 1 من اصل 1
 مواضيع مماثلة
-
» RESUME DU ROMAN : LE DERNIER JOUR D'UN CONDAMNE

صلاحيات هذا المنتدى:لاتستطيع الرد على المواضيع في هذا المنتدى
منتديات صنابي نت :: دروس وتمارين :: السنة الثانية باكالوريا :: français-
انتقل الى: